Le Hula est un type de danse accompagné de chant qui s’est développé dans les îles hawaïennes chez les Polynésiens.
La Danse polynésienne a son origine dans les îles du Pacifique Sud qui composent la Polynésie, comme Hawaï, Tahiti, les îles Cook, Samoa, Tonga, Nouvelle-Zélande, Rapa Nui et autres.
Les danses présentent la culture et les habitudes des peuples polynésiens. Les danses comprennent des contes sur la nature, la mythologie et des événements de la vie quotidienne.
Dans les danses hawaïennes, le corps se déplace doucement sur une musique mélodieuse. Les gestes de la main racontent l’histoire de la chanson ou jouent des instruments indigènes.
Les genres musicaux et chorégraphiques varient selon les régions, bien qu’ils aient tous une origine commune liée à la mer. Les principaux styles sont : samoan, tahitien, hawaïen et maori, chacun avec ses variations de langue, de danse et de technique de pas, de costumes et d’instruments de musique.
Dans cette danse, les rythmes présentés sont principalement basés sur des mouvements de hanches, de jambes, de mains et de gestes accompagnés du «MELE» (chants) et de la poésie qui sont les principales composantes de leurs danses.
Les hommes, ou « TANES », représentent la vigueur et la passion de la race polynésienne. Dans leurs danses, ils interprètent des guerres, des chasses ainsi que des histoires et des légendes. Ses mouvements se font sur les genoux et les bras.
Les femmes ou «VAHINES» sont l’expression d’une sensualité exotique, mais aussi de la chaleur humaine, de l’hospitalité, de la joie et de la beauté féminine.
La danse tahitienne est divisée en plusieurs classes:
Danses à base de percussions aux notes répétitives, dansées avec le TOERE, un tronc évidé qui émane des sons graves et aigus en fonction de la profondeur du trou.
Les tamures sont des danses avec musique et parole, elles sont généralement très joyeuses et amusantes. La danse tahitienne, en général, est connue sous le nom de TAMURÉ.
C’est une danse expressive de rythmes doux. Le mot aparima vient de : apa (baiser) et rima (mains). Une histoire y est racontée à l’aide de mouvements lents des mains et de gestes définis ou adaptés.
L’ancien hula, tel qu’il était pratiqué avant le contact occidental à Hawaï, s’appelle kahiko. Il est accompagné de chants et d’instruments traditionnels. Le Hula, tel qu’il a évolué sous l’influence occidentale aux XIXe et XXe siècles est accompagné de chansons et d’instruments de musique d’influence occidentale tels que la guitare, l’ukulélé et la contrebasse.